RAP

RAP-À-TOILE N° 70 - ( MAI 2007 )

R.A.P.-A-TOILE a pour vocation de faire connaître les diverses approches de la lutte antipublicitaire sans pour autant adhérer à toutes les opinions et idées d'actions formulées, dont elle laisse la responsabilité à leurs auteurs. Si vous souhaitez vous exprimer dans nos colonnes, vos articles devront nous être soumis avant le 28 mai 2007. Si vous désirez recevoir ce bulletin en version pdf (meilleure lisibilité mais fichier plus lourd), en mentionnant « pdf » dans le titre.

 

Tous les Numéros

Au sommaire de ce soixante dixième envoi

1 - CONTRÔLER LA PUBLICITÉ POUR SAUVER L'HOMME ET LA PLANÈTE ? par Thomas Guéret et Claude Got.
2 - RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ PARISIEN : UN MAUVAIS EXEMPLE ! - par R.A.P., Paysages de France et la Société pour la protection des Paysages et de l’Esthétique de la France.

3 - ACTION « PLACARDS » DANS LE MÉTRO PARISIEN – Anonyme.

4 - LYON : COMPTE RENDU DU PROCÈS DES DÉBOULONNEURS DU 2 MAI 07 – par le Collectif des déboulonneurs de Lyon.

5 - L'UTILISATION DU NU : CREATION ARTISTIQUE POUR LA PUB, ATTENTAT À LA PUDEUR POUR LES AUTRES – par Laure Nicolas.

6 - L'ASSOCIATION AU JOUR LE JOUR


Les prochains rendez-vous de R.A.P. et de la lutte antipublicitaire :

JEUDI 10 MAI à 20h30 – MONTAUBAN : conférence /débat Objectif Décroissance « Diminuer notre vouloir d'achat ». Centre Universitaire, 110 bd Montauriol.
VENDREDI 11 MAI à 13h10 – ROUEN : procès en correctionnelle d'un barbouilleur du Collectif des déboulonneurs de Rouen.
VENDREDI 25 MAI : action des Collectif de déboulonneurs à Paris, Lille, Rouen... http://www.deboulonneurs.org
LUNDI 4 JUIN à 14h – LYON : 2e procès des barbouilleurs du Collectif des déboulonneurs de Lyon.
SAMEDI 9 JUIN – TOUTE LA FRANCE : Journée d'envoi des enveloppes T. http://www.jeet.ouvaton.org/
SAMEDI 23 JUIN à 15h – MONTAUBAN : présentation en mairie de Montauban de la pétition contre les panneaux grand format 4 m x 3m.


1) CONTRÔLER LA PUBLICITÉ POUR SAUVER L'HOMME ET LA PLANÈTE ? par Thomas Guéret et Claude Got.

Dans cette tribune, Thomas GUÉRET et Claude GOT défendent l’idée d’un encadrement réglementaire de la publicité pour protéger l’environnement et la santé publique. Bizarrement, elle a été refusée par Le Monde, journal "indépendant", notamment des intérêts publicitaires comme chacun sait...

Notre société est confrontée à des difficultés majeures, changement climatique, crises sanitaires, aggravation des inégalités, désengagement civique et menaces sur les libertés, qui nécessitent à l’évidence des changements profonds. Ces difficultés sont fortement liées entre elles, la dégradation de l’environnement allant avec la généralisation de modes de production et de consommation toxiques pour l’homme (pesticides, alcool, obésité), pour la société (dérive sécuritaire, pouvoir des multinationales) comme pour la nature (produits jetables, épuisement des ressources, tout camion, etc.).

Le rôle que joue la publicité dans ces domaines, en tant que fabrique d’imaginaire et de valeurs et dans la diffusion de modes de vie, fait l’objet de critiques d’un nombre croissant de citoyens et d’organisations. Il n’y a pour s’en convaincre qu’à se rappeler quelques éléments de l’actualité dont le rapprochement est parlant.

Citons d’abord un sondage (nov. 2006, Ipsos / agence Australie) selon lequel 77% des Français trouveraient la publicité envahissante, 54% la trouveraient agressive et 50% dangereuse. Comment s’en étonner face à la présence dans notre environnement et dans les médias de milliers de messages publicitaires banalisant la destruction de l’environnement (publicité pour les 4x4), la violence et les comportements dangereux (culte de la vitesse, alcool), et le gaspillage (promotion de l’eau en bouteille) ? Et les supports eux-mêmes sont autant de nuisances sociales et environnementales : 30% de panneaux publicitaire illégaux, gaspillage des prospectus, occupation croissante de l’espace public et intrusions dans la vie privée.

En témoigne également la lutte des d’associations de consommateurs contre la publicité comme facteur d’obésité, phénomène manifestement lié à la promotion à grande échelle de produits alimentaires déséquilibrés et de modes de vie associés (grignotage). Le législateur actuel, pourtant peu enclin à multiplier les obligations légales, a d’ailleurs introduit récemment, pour répondre à cette préoccupation, des mentions légales obligatoires sur les publicités concernées. Dans un autre domaine, il a aussi imposé une mention légale aux publicités des fournisseurs d’énergie pour contrer leur impact négatif sur les économies d’énergie.

Le système des mentions légales a des défauts, mais il a tout de même le mérite d’exister et d’être une première intervention régulatrice dans un domaine où les demandes de la société civile et des experts en santé publique ont toujours été contrées par les groupes de pression des industriels concernés et par le fameux « Bureau de vérification de la publicité » (BVP), en fait une association de professionnels de la publicité.

Pour finir, mentionnons justement le travail de fond entrepris depuis un an par l’Alliance pour la planète (http://www.lalliance.fr) sur la question de la publicité et de l’environnement. Trente cinq associations, réunies autour de Résistance à l’agression publicitaire (R.A.P.), du WWF, d’Action consommation, du Réseau action climat (R.A.C.) et d’Écologie sans frontières ont développé une critique documentée et des propositions de réforme rendues publiques en décembre dernier. Il s’agit d’encadrer la publicité sur trois principaux points : ses impacts directs sur l’environnement, bien-sûr, mais aussi et surtout la nature des messages (apologie du gaspillage, modes de vie non durables) et la publicité pour les produits polluants ou dangereux. Les professionnels continuent à faire la sourde oreille, et ce sont donc des propositions détaillées ainsi que les soutiens de candidats à la présidentielle que l’Alliance a rendus publics le 5 avril dernier. La mesure phare : le remplacement du système de contrôle des publicités, aujourd’hui mal assuré par le BVP, qui manque de moyens, de compétences et n’a aucun intérêt à sanctionner ses membres, par la mise en place d’une Autorité administrative indépendante dotée des moyens de contrôle et de sanction nécessaire des contrevenants.

Bien sûr, la publicité n’est pas la seule en cause. La production de masse met les biens et services à la disposition des populations favorisées du globe, à tout moment, en tout endroit et pour un coût faible. Cette grande disponibilité crée des avantages mais elle peut aussi amplifier les nuisances. C’est ainsi que les ravages de l’alcoolisme se développent quand le vin et la bière deviennent aisément transportables et d’un prix abordable... et qu’on en fait une promotion irraisonnée ! Il en est de même pour les consommations d’énergie qui s’emballent, loin de la nécessaire sobriété énergétique que devraient nous dicter la finitude des ressources fossiles, le changement climatique et la nécessité morale de garantir les services énergétiques de base aux défavorisés. C’est en poussant ceux qui ont déjà trop à consommer encore plus que la publicité contribue à creuser les inégalités et à aggraver les problèmes écologiques liés à la surconsommation.

La publicité nuit aussi à la visibilité des solutions et à la capacité de la société à sortir du carcan productiviste et commercial qui l’étouffe. S’il va de soi que la technologie doit jouer un rôle, par l’amélioration de l’efficacité énergétique par exemple, il est largement reconnu qu’elle sera incapable de régler seule la totalité des problèmes. De même, sans rejeter le commerce en bloc, il faut certainement sortir de l’idéologie de la croissance pour la croissance, quel qu’en soit le contenu. Pour rendre possible un projet de société équilibré et compatible avec les enjeux de long terme, il faut réhabiliter les citoyens et le politique en leur donner les moyens de résister aux pressions dont la publicité n’est pas la moindre.

Thomas GUÉRET
Copilote de l’atelier « Publicité et environnement » de l’Alliance pour la planète (http://www.lalliance.fr) et président de Résistance à l’agression publicitaire.

Claude GOT
Professeur honoraire de médecine et spécialiste de la santé publique.
Voir http://www.securite-sanitaire.org et http://www.securite-routiere.org

Article paru sur le site « Agoravox », http://www.naturavox.fr dans la rubrique « société »le 24 avril 2007.

 

2) RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ PARISIEN : UN MAUVAIS EXEMPLE ! - par R.A.P., Paysages de France et la Société pour la protection des Paysages et de l’Esthétique de la France.

Après deux ans de silence, la Ville de Paris a décidé de mener à son terme la révision de son règlement local de publicité (RLP), qui avait débuté en 2003. Cette révision aurait du être l’occasion de mettre en œuvre une politique ambitieuse et courageuse de réduction de la place de la publicité dans l’espace public qui est demandée par la population (1) et de protection des paysages et du cadre de vie. Pourtant, les décisions prises sont jusqu’à présent très décevantes au regard de l’enjeu que représente Paris au niveau local, national ou international, ce que déplorent les associations Résistance à l’agression publicitaire (R.A.P.), Paysages de France et la Société pour la protection des Paysages et de l’Esthétique de la France.

Alors que Paris devrait montrer l’exemple en matière de densité d’affichage, l’interdistance entre panneaux prescrite dans le RLP est en deçà des prescriptions du ministère de l’écologie et du développement durable (2). Alors que les panneaux publicitaires scellés au sol étaient interdits en zone de publicité restreinte (ZPR) dans l’ancien RLP, ils sont maintenant admis. On ne peut accepter un tel recul. Il est aussi scandaleux de constater le très faible rayon de protection instituée autour des écoles alors que de plus en plus d’études prouvent l’effet négatif de la publicité sur les enfants. De même, il est important de noter que Paris n’a pas tenu compte de la mauvaise expérience de la ville de Lyon concernant le contrat vélo libre service en ne fixant aucune limite dans le RLP quant au nombre définitif de mobilier urbain.

En contradiction totale avec les discours officiels sur la maîtrise de l’énergie, le nouveau RLP généralise l’utilisation des dispositifs énergivores. Quand on sait que chaque panneau de ce type consomme par année entre 5000 et 9000 kWh, soit la consommation de deux à trois familles de quatre personnes, on est en droit de se demander pourquoi la ville de Paris accorde de tels privilèges aux publicitaires. Les panneaux défilants seraient par exemple admis sur l’ensemble du mobilier urbain ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle. De plus, la très légère diminution du nombre de mobilier urbain (-20 %) s’accompagnerait en réalité d’une véritable explosion du nombre de publicités (+ 220%), du fait du recours à des systèmes défilants.

Pire encore est l’utilisation d’un véhicule pour diffuser une publicité. Le nouveau RLP légitime voire favorise une pratique polluante qui devrait être totalement interdite sur Paris au vu de l’exceptionnelle richesse de son patrimoine urbain (3). Selon le décret n° 82-764 réglementant « l’usage de véhicules à des fins essentiellement publicitaires », il est interdit à ces véhicules de circuler dans certains lieux comme les abords des monuments historiques ou des sites classés…

Le vote définitif du projet n’a pas encore eu lieu. Il est donc encore possible de l’amender. C’est pourquoi, nous demandons aux groupes de travail de faire preuve de cohérence et de courage politique en intégrant les revendications suivantes au futur RLP :

- A cause des dangers pour la sécurité routière et pour les économies d’énergie que cela représente, nous demandons l’éradication totale des dispositifs lumineux et défilants, l’interdiction de toutes publicités sur les véhicules, l’interdiction des écrans plasmas dans l’espace public ;
- L’interdiction des panneaux publicitaires scellés au sol ;
- Le respect des prescriptions du ministère de l’environnement soit une interdistance de 150 mètres minimum entre panneau ;
- Une distance de 200 m autour des écoles et funérariums ;
- L’inscription du nombre définitif de mobilier urbain dans le RLP.

Notes :
1. Selon l’étude « Publicité et société », nov. 2005, Ipsos / agence Australie, 77% des français jugent la publicité envahissante.
2.Fiche pédagogique relative à l’application de la réglementation « publicité » du ministère de l’environnement et du développement durable, octobre 2004
3. http://antipub.org/documentation/index.php?page=cp/cp_141205


Haut de la page

3) ACTION « PLACARDS » DANS LE MÉTRO PARISIEN – Anonyme.

Le jeudi 19 avril, des individus non identifiés ont remplacé de nombreuses affiches publicitaires dans le métro parisien par des messages et des dessins de leur composition.

Plus de cent cinquante créations uniques ont été mises en lieu et place de l'affichage commercial, sans violence et dans la bonne humeur.
Les voyageurs empruntant les couloirs souterrains des stations Hôtel de ville, Stalingrad, Jaurès, Belleville, Strasbourg St denis, Arts et métiers, Trocadéro, Clichy, Pigalle et quelques autres peuvent admirer le résultat de cette action antipublicitaire inhabituelle. Ces espaces d’expression ont été conquis, au détriment des zones d’envahissement publicitaire.

Un trouble à l’ordre public...itaire accompagné de textes, de poésies, d’aphorismes, de dessins, qui à contre-pied de la bouillie habituelle, s’adressent aux individus en tant qu’humains et non en tant queconsommateurs.

Un nouvel affront au monstrueux système publicitaire, ou le début d’un réveil salutaire ?



D'autres photos sont disponibles à l'adresse suivante :

http://bap.propagande.org/modules.php?name=Forums&file=viewtopic&t=2971


Haut de la page

 

4) LYON : COMPTE RENDU DU PROCÈS DES DÉBOULONNEURS DU 2 MAI 07 – par le Collectif des déboulonneurs de Lyon.

Mercredi 2 mai. 9 h 00. Tribunal de police de Lyon. Portique de sécurité, fouille. Chambre n°8 : moderne, des bancs de bois clair, un éclairage ajusté. La salle s’emplit. Elle est bientôt comble. De nombreux amis et sympathisants. Un élu régional. Des journalistes.

Bertille et Raphaël sont convoqués devant le tribunal après avoir barbouillé un panneau publicitaire JCDecaux, à Lyon, en janvier 2007, en inscrivant à la bombe "consomme, pollue". Ces militants du collectif des Déboulonneurs de Lyon prétendent convaincre la cour que leur geste relève de la désobéissance civile pour protester contre le diktat de la publicité. La Cour l’entendra-t-elle de cette oreille ?

9 h 20. La Cour entre. On se lève. Le président est une présidente. Elle vérifie l’état civil des prévenus. JC Decaux, plaignant, n’est pas représenté.

La présidente s’inquiète que deux témoins, absents lors des faits, soient cités. Flottement. La présidente rappelle : "Le tribunal n’est pas une tribune ". Maître Roux intervient : "Madame la Président, c’est à vous que les personnes citées devant le tribunal s’adressent aujourd’hui, et à personne d’autre". Elle accepte de les entendre.

Lire la suite ici : http://www.deboulonneurs.org/article156.html

5) L'UTILISATION DU NU : CREATION ARTISTIQUE POUR LA PUB, ATTENTAT À LA PUDEUR POUR LES AUTRES – par Laure Nicolas.

Un matin en lisant mon courriel, je reste amusée et intriguée devant cette annonce :

« Mercredi 25 avril 2007 de 17h30 - 18h30, rue Delambre : Les Vitrines. Occupation des vitrines dans la rue Delambre et promotion des produits des boutiques. Une belle parodie des méthodes publicitaires. Le spectacle a été joué dans une dizaine de pays plus de 100 fois, dans plus de 500 vitrines différentes... »

Ah tiens, une parodie des méthodes publicitaires ! En tant que permanente de R.A.P., je me dois d’aller voir ce spectacle ! En arrivant au lieu dit, je suis stupéfaite par le calme qui règne dans la rue Delambre et puis je m’avance un peu, je commence à entendre des rires, des gens qui discutent. La première vitrine me fait rire aussi, ainsi que la deuxième… On sent que le contexte électoral a marqué leur spectacle. Plus loin, je vois un attroupement ! Je me dis que c’est certainement le clou du spectacle. Pas du tout ! Il s’agit d’un homme complètement dénudé avec seulement comme cache sexe un drapeau français qui suit les formes de sa trompe ! Ah le fameux débat sur le drapeau français est enfin porté sur la place publique !

Le moins que l’on puisse dire c’est que cet homme suscite l’émotion, il ne laisse personne indifférent ! Même pas moi ! J’avoue que je ris beaucoup ! Les propos du public sont passionnants lorsque la police arrive pour arrêter cet homme sans gêne : « Pourquoi arrêtez-vous cet homme alors que la publicité offre à nos enfants ce spectacle tous les jours ! Que faites-vous de la liberté artistique, n’existe-t-elle que pour la publicité ! Vous n’avez aucun humour ! »

J’avoue avoir alimenté le débat en parlant de l’utilisation de la nudité par les publicitaires… et ça marche ! La plupart des gens sont d’accord avec moi mais le policier commence à s’énerver en parlant des lois à respecter et que les publicitaires y sont soumis comme tous le monde notamment à travers le CSA ! OH, la gaffe ! Mais qu’est-ce qu’on leur apprend à ces policiers ! Je m’insurge en lui expliquant qu’il raconte des bêtises que malheureusement le CSA s’occupe uniquement de la radio et de la télévision mais qu’en revanche en matière d’affichage extérieur il n’y a aucun contrôle seulement de l’autodiscipline et je lui cite quelques exemples ! Il faudra un jour qu’on pense à aller faire des cours pour les policiers sur la publicité. Malgré la pression du public et l’autorisation de la préfecture, la police n’en démord pas : c’est un attentat à la pudeur, il doit partir !

J’en profite une fois l’homme rhabillé pour aller lui parler : il s’agit quand même du directeur artistique de la compagnie « Turbo Cacahuètes », auteur de ce spectacle. Les questions fusent : pourquoi un spectacle de parodie sur les méthodes publicitaires, comment réagissent les gens dans les autres pays, y a-t-il la police systématiquement ? Je vous résume ce que Pascal Larderet me confia à propos de sa compagnie. Ils essayent de métamorphoser l’espace visuel et mental de la ville et de ses habitants et d’en bousculer les idées reçues et les bons usages notamment en touchant le spectateur de manière directe en l’invitant, parfois contre son gré, à participer à l’action présentée. Le spectacle « Les Vitrines » inspiré de cette technique a été crée en 1992, depuis il a tourné dans une dizaine de pays avec des réactions différentes dans chaque pays. En Angleterre ou au Canada, les gens rigolent beaucoup, par contre pour l’Europe de l’Est, l’accueil est plutôt froid quant à la France, l’accueil est souvent policier !

Il me parle aussi d’un spectacle plus ancien « Le Market Place » qui est une satire sur le consommateur des grandes surfaces. Ce spectacle a été interdit en France ! Heureusement que la publicité est critiquée sur tous les fronts par les associations, les particuliers, les artistes… Car du travail, il n’en manque pas pour changer le regard des gens, doucement orienté vers la surconsommation par la publicité.

6) L'ASSOCIATION AU JOUR LE JOUR

5 avril 07 : conférence et proint presse de l'atelier Publicité & environnement de l'Alliance pour Planète. A la mairie du 2e arrondissement de Paris.
12 avril 07 : Interview de J-C Vandevelde pour France bleue Besançon : que faire en cas d'invasion par les prospectus ?
26 avril 07 : Projection-débat sur le thème : « Comment la télé façonne les enfants ? » avec projection du reportage « dessins animés et jeunes cerveaux disponibles » de Jean-Philippe Desbordes et interventions de Élisabeth Baton-Hervé (UNAF), Véronique Gallais (Action consommation) et Thomas Guéret (R.A.P.). A la mairie du 13e arr. de Paris.


INFORMATIONS DIVERSES

Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons à les transmettre à toute personne susceptible d'être intéressée : faites circuler ! Pour tout renseignement (envoi d'un exemplaire de R.A.P.-Échos, notre publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec :

R.A.P. (Résistance à l'agression publicitaire) 53, rue Jean-Moulin, 94300 Vincennes tél. : 01 43 28 39 21 (tcp. : 01 58 64 02 93) Adhésion : 20 euros Adhésion petit budget : 10 euros Abonnement à R.A.P.-Échos : 7 euros.

Notre permanent assure la permanence téléphonique lundi, mardi et jeudi de 10 h à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors de ces horaires, sans certitude de présence toutefois). Réunions mensuelles : calendrier au début de ce message, renseignements supplémentaires au 01 43 28 39 21 ou à contact[at]antipub.org (remplacer [at] par @)

Coordonnées utiles :

- Casseurs de pub 11, place Croix-Pâquet 69001 Lyon Tél. 04 72 00 09 82 - Tcp. 04 77 41 18 16 http://www.casseursdepub.net

- Paysages de France (association qui lutte notamment contre l'affichage publicitaire envahissant) MNEI 5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble Tél. & tcp. 04 76 03 23 75 http://paysagesdefrance.free.fr

- Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P. (diffusion d'une feuille sporadique par abonnement) B.P. 20012, 94211 La Varenne-Saint-Hilaire Cedex; Tél. 01 41 81 69 17; Tcp. 01 42 83 45 01 http://www.indesens.org/publiphobe/le_publiphobe.htm

- R.A.P. Belgique 96, rue Le Lorrain, 1080 Bruxelles; Tél. 02 / 426 91 91; rap(at)antipub.be http://www.antipub.be

- Brisons nos chaînes Chez Publico 145, rue Amelot, 75011 PARIS.

- La Brigade AntiPub; http://www.bap.propagande.org

 

- Pour recevoir notre publication mensuelle et gratuite par internet, envoyez un message à contact(at)antipub.org en précisant dans l'objet : "recevoir Rap-à-toile". - Pour s'abonner à notre liste de diffusion, préciser dans l'objet : "Rapinfo".

Haut de la page