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Boite à outils

Plan

Outil 1 : la liste rouge, la plus radicaleOutil 2 : la liste BloctelOutil 3 : STOP aux textos publicitaires

Outil 1 : la liste rouge, la plus radicale

– Individuel –

Désormais gratuite, elle permet de ne plus apparaître dans les annuaires. Vos coordonnées ne sont plus communiquées par les services de renseignements téléphoniques, ni par votre opérateur à des fins de prospection commerciale. Si elle est très efficace pour éviter les appels intempestifs, elle ne permet plus à vos contacts de vous retrouver facilement. À noter que pour une paix totale, il faut bien préciser aux entreprises dont vous êtes client et à qui vous avez laissé vos coordonnées que vous ne souhaitez pas qu’elles soient transmises à d’autres sociétés ou utilisées à des fins de prospection commerciale.

Comment s’inscrire ? En contactant son opérateur par téléphone ou par courrier, ou bien par internet en allant sur le site des pages blanches, et en cherchant bien (choisir son nom et cliquer sur « c’est vous ? »), ou encore en tapant sur un moteur de recherche « liste rouge + nom de votre opérateur ».

Difficulté : relativement facile selon les opérateurs. Efficacité : très (trop ?) bonne.

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Outil 2 : la liste Bloctel

– Individuel –

bloctel_bdPlus de deux ans après le vote de la loi consommation dite « loi Hamon », Bloctel, la liste d’opposition au démarchage téléphonique a enfin vu le jour le 1er juin 2016. Cette liste remplace la liste Pacitel, qui n’était pas contraignante, pour une efficacité normalement plus grande, puisque la consultation de la liste Bloctel est obligatoire pour tous les professionnels (art. L121-34 du code de la consommation). Les démarcheurs qui ne tiendraient pas leurs bases de données à jour, et continueraient à appeler des numéros inscrits sur la liste Bloctel, s’exposeraient à une amende administrative de 75 000 € (art. L121-24-1), et ce, même s’ils sous-traitent l’activité de démarchage à un centre d’appels à l’étranger.
La liste Bloctel s’applique aussi bien au téléphone fixe qu’au téléphone portable. On peut s’inscrire gratuitement soit par Internet, sur le site de Bloctel, soit par courrier postal (Société Opposetel, Service Bloctel, 6 rue Nicolas Siret, 10 000 Troyes). Un récépissé est envoyé signalant la prise en compte de l’inscription. Il faudra compter un mois avant que les appels cessent, le temps de mettre à jour les bases de données. En cas de non-respect de votre inscription, un formulaire de signalement en ligne est disponible sur le site de Bloctel. Quatre renseignements sont indispensables pour que le signalement soit traité :

  •  la date de l’appel ;
  • la plage horaire de l’appel ;
  • le numéro de la ligne sur laquelle vous avez été joint(e) ;
  • le numéro de l’appelant. Il sera aussi possible de faire ce signalement par courrier en envoyant ces renseignements sur papier libre à l’adresse indiquée dans le courrier de confirmation d’inscription.

Les limites de la liste Bloctel Cependant, certains appels ne sont pas concernés par cette liste :

  • les instituts de sondage ;
  • les associations caritatives ;
  • les éditeurs de presse ;
  • les entreprises auxquelles vous avez donné votre numéro de manière volontaire ;
  • et les entreprises dont vous êtes déjà client(e).

Cette dernière exception risque de limiter fortement l’intérêt de la liste Bloctel, tant les opérateurs téléphoniques, entre autres, utilisent le démarchage pour promouvoir leurs offres. En outre, l’inscription à cette liste n’est valable que pour une durée de trois ans. Il faut se réinscrire passé ce délai. Les numéros professionnels ne peuvent pas être inscrits sur la liste. Seuls les numéros des consommateurs sont concernés. Notons aussi que si la liste Bloctel permet d’inscrire son téléphone portable, elle ne protège pas contre les textos indésirables. Il faut continuer à transférer ces derniers au 33 700 Si nous sommes encore loin de notre revendication, à savoir une interdiction pure et simple du démarchage téléphonique, assortie d’une liste « oui pub » qui permette d’appeler les personnes souhaitant explicitement le démarchage et qui respecte ainsi le principe de liberté de réception, cette liste Bloctel est néanmoins une avancée tant les appels intempestifs constituent un fléau. Un tract est disponible en version pdf. tractbloctel_recto_a4Difficulté : Très facile Efficacité : Assez bonne, mais il subsiste quelques coup de fil intempestifs : certaines entreprises préfèrent encourir l’amende plutôt que de payer pour avoir les listes Bloctel ; et surtout, la liste ne traite pas les arnaques. Retour en haut

Outil 3 : STOP aux textos publicitaires

– Individuel –

Pour ne plus recevoir de SMS publicitaires, il vous suffit d‘envoyer le mot STOP par SMS au numéro expéditeur du message. Vous recevrez alors un SMS de l’expéditeur vous confirmant qu’il a bien pris en compte votre demande. L’expéditeur est tenu de supprimer vos coordonnées de ses fichiers et de ne plus vous envoyer de messages. Le site 33700 précise : « – L’envoi de STOP ne fonctionne que pour les numéros expéditeurs à 5 chiffres commençant par 3, 4, 5, 6, 7 ou 8. – Le fait d’avoir répondu STOP par SMS au numéro expéditeur interrompt uniquement les messages commerciaux de la société émettrice du message et non l’ensemble des messages commerciaux. – L’envoi du message STOP au numéro expéditeur s’effectue au prix d’un SMS normal (non surtaxé). Il est inclus dans la plupart des forfaits des opérateurs mobiles. ».

En cas de récidive, on peut le signaler en transférant le SMS au 33700, numéro géré par l’AFMM (Association Française du Marketing Mobile) qui promet que « des actions seront menées par l’opérateur auprès des sociétés concernées ». Lesquelles ? Mystère…

Difficulté : facile, mais répétitive (à faire pour chaque annonceur) Efficacité : bonne pour le « Stop » ; mystérieuse pour le 33700. Retour en haut

Notes