Ces dernières semaines ont vu un certain nombre d’affiches publiicitaires plus ou moins choquantes être retirées l’une pour atteinte à la dignité de la personne humaine, une autre pour apologie de la violence et une dernière jugée trop politique.
Une fois n’est pas coutume, le Jury de Déontologie Publicitaire (JDP) n’a pas attendu 6 mois pour délibérer et dire aux annonceurs et agences : « Attention, votre campagne n’était pas éthique, elle est passée le temps qu’il a fallu, mais ne recommencez pas sinon… sinon rien. »
Les cas devaient être très graves puisque le JDP a à peine eu le temps de recevoir les plaintes que l’on voyait déjà disparaître les affiches. Faits très rares quand on suit un peu les délibérations du JDP.
Dans un cas, c’est l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP, ex BVP) qui a demandé de retirer les affiches, dans un autre c’est Métrobus, la régie publicitaire de la Régie Autonome des Transports Parisien (RATP) qui a fait enlever les affiches et dans le dernier, c’est la Régie des Transport Marseillais (RTM) qui refuse d’apposer les affiches sur ses bus.
Si l’on peut se réjouir de voir ces organismes réagir face à des contenus qu’ils estiment quelque peu limites, on se demande en revanche en quoi les quelques publicités retirées sont plus choquantes que d’autres qui sont autorisées.
Petit florilège de publicités refusées et autorisées.
Autorisée
Refusée
Autorisée
Refusée
Autorisée
Refusée
Autorisée
Refusée
Autorisée
Refusée