Ce matin, 2 octobre 2015, la cour d’appel de Paris, qui rendait son arrêt à la suite de l’appel interjeté par JCDecaux, a déclaré les demandes de ce dernier irrecevables en raison de la prescription de l’action civile. JCDecaux demandait 895 euros in solidum aux six prévenus pour le nettoyage, plus 1 500 euros à chacun pour ses frais de justice.
Après le rendu de la décision, Yvan Gradis, l’un des prévenus, mais aussi membre fondateur et administrateur de RAP, a dit aux juges, à la barre, que, à titre personnel, la justice ayant fait un pas en avant, il en faisait un aussi, en décidant de ne plus barbouiller durant un an, le temps (une fois de plus, on peut, il faut, toujours espérer…) pour les pouvoirs publics de résoudre le problème de la pollution publicitaire.