RAP@Toile N° 102 – Juin 2011

************** RAP-À-TOILE N° 102 – JUIN 2011 *****************

R.A.P.-A-TOILE a pour vocation de faire connaître les diverses approches de la lutte antipublicitaire sans pour autant adhérer à toutes les opinions et idées d’actions formulées, dont elle laisse la responsabilité à leurs auteurs.

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Les rendez-vous de R.A.P. et de la lutte antipublicitaire :

Lundi 4 juillet [MONTPELLIER] : Action de recouvrement de panneaux publicitaires à l’appel de Paysages de France, à 11h, à la station de tram Victoire 2 à Saint-Jean-de-Védas.

Mardi 5 juillet [TOURS] : Procès de deux militants du collectif des Déboulonneurs à 14h au Tribunal de Police, Palais de Justice, Place Jean Jaurès, Tours

Mardi 6 septembre [PARIS] : Procès en appel des 8 déboulonneurs relaxés en première instance en avril 2010. L’audience se tiendra à 13h30 devant la 10e chambre de la cour d’appel correctionnelle.

Mercredi 7 septembre [PARIS] : Procès des 9 déboulonneurs des Champs-Élysées.

Du 2 au 7 septembre : Semaine antipub. Plus d’information à venir sur notre site d’ici là.

Samedi 10 septembre [PARIS] AG de RAP, à partir de 10h au local de l’association : 24, rue de la Chine – 75020 Paris.
AG suivie d’une petite surprise antipublicitaire.

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SOMMAIRE :

1 – SOUTIEN AUX DÉBOULONNEURS EN PROCÈS – Par R.A.P.
2 – OCCUPATION DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT- Par R.A.P., les Déboulonneurs et Paysages de France
3 – LE « GRENELLE DE L’AFFICHAGE » TOURNE À L’IMPOSTURE – Par R.A.P., les Déboulonneurs et Paysages de France
4 – UN NOUVEAU RÈGLEMENT DE PUBLICITÉ À PARIS, PAS À LA HAUTEUR – Par R.A.P., les Déboulonneurs et Paysages de France
5 – R..A.P. ET LES PARTIS POLITIQUES – Par R.A.P.
6 – CRIME EN SOUS-SOL – Par Hervé Kempf, in Le Monde
7 – LA PUB POLLUE VOS RÊVES – Par Abracadapub
8 – 83% DES INTERNAUTES JUGENT LA PUBLICITÉ INTRUSIVE – Par Le Journal du Net
9 – LE RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ DE SÉCLIN ATTAQUÉ PAR LES AFFICHEURS – Par Stéphane Hubin, in La Voix du Nord

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1 – SOUTIEN AUX DÉBOULONNEURS EN PROCÈS – Par R.A.P.

RAP soutient le collectif des Déboulonneurs et sollicite votre soutien. Les dons iront à la défense des militants accusés.

Faire un don en ligne.

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2 – OCCUPATION DU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT- Par R.A.P., les Déboulonneurs et Paysages de France

Le 1er juin, de 11h à 16h, plusieurs militants de nos trois organisations étaient présents devant et à l’intérieur du Ministère de l’Environnement.

Cette action visait le décret d’application des dispositions en matière d’affichage publicitaire de la loi Grenelle II.

En effet, depuis février 2011, on assiste à un véritable dépeçage, jour après jour, de la première version du projet de décret, le ministère de l’Environnement semblant obtempérer quasi systématiquement aux demandes des afficheurs.

Face au silence assourdissant du gouvernement qui a choisi de repousser au milieu de l’été toute annonce sur le sujet, les associations demandent une remise à plat complète du projet.

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3 – LE « GRENELLE DE L’AFFICHAGE » TOURNE À L’IMPOSTURE – Par R.A.P., les Déboulonneurs et Paysages de France

La loi Grenelle 2 avait déjà montré à quel point les afficheurs publicitaires pouvaient être influents auprès des députés. Le résultat avait été une succession de régressions du code de l’environnement en la matière : autorisation du micro-affichage, des bâches publicitaires, des écrans… L’une des mesures les plus scandaleuses votées en juillet 2010 avait été…

…de l’autoriser sans limites de surface par simple arrêté du maire. De même, alors que l’un des objectifs était d’en finir avec les dérogations, les afficheurs avaient réussi à en obtenir de nouvelles mettant à mal le principe sacro-saint de l’interdiction de la publicité hors agglomération (publicité désormais autorisée dans l’emprise des aéroports et des gares).

Le projet de décret mis en consultation publique fin février n’allait pas non plus dans le sens d’une meilleure protection des paysages : rares avancées relatives, nombreux points passés sous silence, reculs flagrants et rédaction hasardeuse.

Au cours des derniers mois, les afficheurs se sont à nouveau déchaînés pour saper, cette fois-ci, ce projet de décret au point que certains passages ont été réécrits sous leur dictée.

Ainsi, alors que plus de 7 000 messages ont été récemment envoyés à la ministre de l’Écologie pour protester contre le tournure que prenait le « Grenelle de l’affichage » et rappeler quelles mesures s’imposaient pour sauver le processus. Le ministère de l’Écologie et le gouvernement ont continué à obtempérer, jour après jour, aux diktats des afficheurs. Leur lobby ainsi que la cohorte des agences de communication ont fait les gros yeux et sifflé la fin de la récréation.

Depuis cette consultation, c’est le silence radio du côté du Ministère de l’Environnement !

Où sont donc les résultats de cette consultation publique ? Selon nos informations, plus de 90% des personnes qui se sont exprimées vont dans notre sens.

Où est la version finale du décret d’application ? À Bercy disent les uns, au siège de JCDecaux répondent les autres. Une chose est certaine, ce sont les afficheurs qui apportent les dernières retouches au décret d’application.

Le président de la République a rappelé récemment que le respect de la loi était “intangible” : le comble serait que, dans le cas d’espèce, la loi soit écrite par ceux-là mêmes qui, depuis trente ans, l’ont violée.

Les associations demandent donc au Gouvernement de remettre à plat le projet de décret afin de sauver le processus qu’il avait engagé.

Sur ce sujet, voir également une analyse plus détaillée de Paysages de France et une revue de presse complète autour du décret.

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4 – UN NOUVEAU RÈGLEMENT DE PUBLICITÉ À PARIS, PAS À LA HAUTEUR – Par R.A.P.

Le projet de RLP a été voté par le Conseil de Paris du 21 juin 2011. Il était temps de réviser le réglement datant de 1986. Et il en aura fallu du temps pour le réformer : cela fait 8 ans que ce projet est en chantier et il en faudra encore deux pour l’appliquer partout, soit 10 ans pour mieux réglementer la pollution publicitaire dans la « plus belle ville du monde ». Mais au bout de ce long processus, on ne peut que penser « Tout ça pour ça ! »

En effet, on arrive au final avec un réglement qui rate l’opportunité d’agir sur cette pollution multiforme visuelle et mentale.

Certes c’est toujours mieux que l’actuel réglement et mieux que le projet de décret du gouvernement. Parmi les avancées, dont la plupart sont issues de revendications associatives, notons :
– l’interdiction de la publicité autour des écoles : enfin il est reconnu que les écoles ne doivent pas servir de champs d’intervention pour les publicitaires, les établissements scolaires étant soumis au devoir de neutralité commerciale. (1)
– le maintien de l’interdiction du micro-affichage publicitaire, qui pollue les vitrines et impose aux piétons des milliers d’affiches en toute illégalité
– une règle d’interdistance qui va permettre de faire retirer des panneaux dans les zones les plus dévastées (surtout autour du Bd périphérique)
– l’interdiction des écrans publicitaires, même si il est possible qu’ils arrivent sur le mobilier urbain.
– la fin symbolique des panneaux 4×3, pour une réduction des formats à 8m².

Hélàs on enregistre aussi des reculs, qui permettront à la publicité grand format de s’implanter là où ce n’est actuellement pas possible, notamment sur toutes les bâches de chantier. A l’heure où les amoureux de Paris sont choqués par les bâches publicitaires sur les monuments (Conciergerie, Musée d’Orsay, Louvre, Opéra), la Mairie de Paris ne trouve pas mieux que de généraliser cet usage, jusqu’à présent cantonné aux monuments historiques, à tous les chantiers parisiens.

Et la mairie de Paris n’aura rien fait contre :
– les écrans numériques sur mobilier urbain, qui seront autorisés par le gouvernement, décidement sous infuence de JCDecaux
– le gaspillage énergétique ; alors que la version de 2007 prévoyait une extinction des panneaux entre minuit et 7h, dans un but d’économie d’énergie et cohrénce avec le plan climat, ceci est finalement parti aux oubliettes. Quand nous quittons une pièce nous éteignons la lumière. Pas les afficheurs à Paris. Détail amusant, le projet de décret du gouvernement prévoit une mesure d’extinction des enseignes et publicités, ce qui fait que le gouvernement UMP va ici plus loin que le Maire de Paris !

Enfin, au regard de ce qu’a réalisé la ville de Sao Paulo, qui pratiquement supprimé tout l’affichage publicitaire et les grandes enseignes, ni la Mairie de Paris, ni le gouvernement français ne sont à la hauteur des enjeux. Entre JCDecaux et Charles Garnier (2), il aurait fallu choisir le 2e !

(1) « Nous souhaitons que la publicité à proximité des écoles soit interdite » (Chantal Jouanno, 17 juin 2009)

(2) http://www.antipub.org/spip.php?breve12

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5 – R..A.P. ET LES PARTIS POLITIQUES – Par R.A.P.

La motion « Remettre la publicité à sa place » a été voté très largement par Europe Écologie Les Verts, motion reprenant l’essentiel de nos revendications.

Le Parti de Gauche a lui aussi comme proposition de « lutter contre l’agression publicitaire et la création des besoins » revendiquant la liberté de réception ou encore le 50x70cm comme format maximal.

De même, le Mouvement des Jeunes Socialistes un dossier : « Consommer autrement » avec une partie sur la publicité et les moyens pour la réglementer plus drastiquement.

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6 – CRIME EN SOUS-SOL – Par Hervé Kempf, in Le Monde

Alors que la touffeur estivale rend assez pénibles les trajets en métro, la fréquentation de ce moyen de locomotion qui fait de Paris une des capitales les mieux desservies en transports collectifs peut générer un sentiment d’horreur : l’ogre télévisuel a envahi ce bizarre espace public-privé. On marche dans la foule pour attraper sa correspondance ou gagner la sortie et, sans que le cerveau conscient s’en puisse défendre, l’esprit est attiré par une image animée vantant tel ou tel produit.

Sans doute s’est-on déjà habitué à la gesticulation des quelque 400 écrans déployés par Métrobus, la filiale de la RATP. Et de même s’habitue-t-on à la multiplication des téléviseurs dans les cafés, les centres commerciaux, les divers espaces publics, au tohu-bohu permanent de sons et d’images qui vise à enfermer la société dans les cloisons de l’individu consommateur, étranger aux autres, rivé à l’écran.

Le collectif Les Déboulonneurs a organisé une action de protestation, vendredi 24 juin, à la Bastille, non loin de l’endroit où les « indignés » se réunissent avec ténacité tous les soirs. Utile rappel. Les écrans numériques n’intègrent-ils pas des « capteurs optiques » capables d’analyser le nombre et le comportement des personnes regardant les écrans ? « On les a retirés », assure Métrobus. Ce qui témoigne de l’utilité du travail depuis trois ans des Déboulonneurs et autres antipublicitaires, sans les enquêtes desquels l’oeil serait dans le sous-sol et regarderait le citoyen.

Mais même sans capteur les écrans sont toujours là et s’apprêtent à conquérir les aéroports, les gares, les centres commerciaux, les rues… Ils représentent une consommation d’énergie tout sauf négligeable : chaque dispositif publicitaire tel que ceux présents dans le métro, mesurant 1,75 m en diagonale, consomme plus de 4 mégawatts heure par an, soit à peu près autant qu’un foyer français de quatre personnes. Un gaspillage stupéfiant alors que l’heure est censée être aux économies d’énergie.

Cette évolution est-elle inéluctable ? Non. On pourrait libérer la ville, non seulement de ces boîtiers électroniques antiécologiques, mais de l’affichage urbain lui-même. Sao Paulo, la plus grande ville du Brésil, y est parvenue. La bataille a été rude, la municipalité a affronté les menaces et le chantage du lobby publicitaire, mais, finalement, la loi interdisant l’affichage est passée et a été reconnue constitutionnelle. Il y a fallu une ferme volonté politique. Oyez, élus du peuple : la volonté mise au service des citoyens est payante. Le maire de Sao Paulo, Gilberto Kassab, a été réélu en 2008.

Hervé Kempf

Source : Le Monde

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7 – LA PUB POLLUE VOS RÊVES – Par Abracadapub

2 minutes de vidéo antipublicitaire.

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8 – 83% DES INTERNAUTES JUGENT LA PUBLICITÉ INTRUSIVE – Par Le Journal du Net

L’Atelier BNP Paribas Publie les résultats de son étude sur les Français et la publicité en ligne? réalisée avec l’Ifop.

41% des Français ont déjà acheté des produits ou services sur Internet après avoir cliqué sur un support publicitaire et 72% ont déjà cliqué sur des contenus sponsorisés sur des sites Internet classiques.

Cependant, 83% des Français estiment que la publicité sur Internet dérange la navigation et la trouvent plus intrusive que la publicité classique à 69% et moins créative à 62%. La publicité conventionnelle est même jugée plus ludique (69%), plus agréable (71%) et davantage personnalisée (73%) que la publicité web et mobile.
Si 49% des Français sont attentifs à un SMS sponsorisé par une marque, de très fortes réticences demeurent quant à l’utilisation du mobile comme support publicitaire. En matière de publicité sur Internet, les Français sont 47 % à préférer les classiques liens ou bandeaux situés à coté du contenu, plutôt que le contenu sponsorisé. L’association de la publicité à différents contenus (texte, vidéos, etc.) sur Internet reste largement désapprouvée par une majorité de Français.

Les publicités par mail apparaissent comme le vecteur de loin le plus attractif pour les Français parmi les différents supports publicitaires sur Internet et sur téléphone mobile. Tels sont les principaux enseignements de l’étude menée par la cellule de veille technologique de BNP Paribas, avec l’institut Ifop, auprès d’un échantillon de 1010 personnes de 18 ans et plus, interrogé en ligne du 10 au 12 mai 2011.

Source : Le Journal du Net

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9 – LE RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ DE SÉCLIN ATTAQUÉ PAR LES AFFICHEURS – Par Stéphane Hubin, in La Voix du Nord

Aujourd’hui, la ville de Seclin comparaît devant le tribunal administratif de Lille, saisi par la société G&B affichage, qui réclame l’annulation du règlement local de publicité, adopté pour réduire la densité de supports. Un document sur la base duquel 150 panneaux ont disparu du centre-ville en un an, une quarantaine restant en infraction malgré les amendes qui pleuvent… G&B, qui attaque pour vice de forme, doit à elle seule 120 000 E à la ville. Si le tribunal lui donne raison, elle récupérera le pactole et pourra, comme les autres, redéployer ses panneaux. Explications.

1/ Une décision qui ferait jurisprudence ?- Attention, dossier sensible… Ainsi pourrait-on qualifier l’affaire qui opposera, aujourd’hui au tribunal administratif de Lille, la société G&B Affichage, soutenue par l’Union de la publicité extérieure, une organisation représentative de la profession, à la ville de Seclin. De la décision du tribunal, qui doit déterminer si le règlement local de la publicité (RLP) de Seclin est légal ou non, dépendra en effet d’une part la prospérité de quelques professionnels de l’affichage dans le Nord, de l’autre l’encombrement publicitaire des rues de Seclin… et par extension celui d’autres villes, car le vice de forme attaqué par les afficheurs pourrait être reproché dès la sortie de l’audience à d’autres villes de la métropole lilloise. Selon G&B, la faille détectée par un avocat parisien (ndlr : le groupe de travail appelé à plancher sur le règlement local dans chaque ville doit être composé de parties bien définies, sur demande du préfet. Hors, pour Seclin, il manquait un représentant de LMCU) pourrait aussi être reprochée à Lille, Lambersart, Loos ou encore Halluin.

2/ De grosses sommes en jeu.- Adopté à Seclin il y a un an et demi pour tenter de diminuer l’impact visuel des panneaux publicitaires dans la ville, le RLP a permis de passer un sacré coup de torchon. D’environ 250 l’an dernier, le nombre de panneaux est passé… à une centaine. Certains afficheurs ont toutefois décidé de maintenir en place des 4X3 m condamnés (comme au rond-point Nord de la ville), malgré les astreintes journalières établies à 200 E par jour et par face. De quoi faire vite monter la douloureuse… Sur quarante panneaux non conformes au règlement seclinois, G&B en possède dix et doit déjà 120 000 E à la ville. Multipliées à l’échelle de la métropole, on peut imaginer le poids de ces amendes pour les afficheurs. Des sommes qui ne seraient plus redevables si le RLP était annulé…

3/ Redéploiement des panneaux ?- Outre le fait de se dédouaner des amendes, les afficheurs attendent une deuxième bénédiction en cas de jugement favorable. Ils pourraient en effet remettre en place les panneaux démontés, au grand dam de la ville, qui avait adopté son RLP selon les préconisations du Grenelle de l’environnement pour limiter la pollution visuelle. « Il s’agissait surtout de préserver l’environnement de nos monuments historiques tels la collégiale », souligne le directeur des services. « Résultat, tous les panneaux installés sur le boulevard Hentgès ont été démontés », dénonce de son côté le responsable patrimoine de G&B, qui pointe du doigt une application trop drastique du règlement. « Surtout qu’à Seclin, on ne peut déjà pas faire d’affichage sur le contournement Nord ou le contournement Sud, des voies stratégiques. Si on ne peut travailler ni dans le centre, ni sur les extérieurs, que reste-t-il ? », questionne-t-il.

4/ Le rapporteur public favorable à l’annulation.- Le règlement, c’est le règlement ! Mardi, le rapporteur public a rendu son avis sur le dossier et donné raison au plaignant, pointant du doigt la non-conformité du groupe de travail. Or, jusqu’à présent, rares sont les cas où le tribunal ne suit pas le rapporteur…

Source : La Voix du Nord

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Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons à les transmettre à toute personne susceptible d’être intéressée : faites circuler !

Pour tout renseignement (envoi d’un exemplaire de l’Antipublicitaire, notre publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec :

R.A.P. (Résistance à l’agression publicitaire)
La Teinturerie
24, rue de la Chine
75020 Paris
tél. : 01 43 66 02 04 (tcp. : 01 43 66 03 10)

site internet : www.antipub.org

Adhésion : 25 euros
Adhésion petit budget : 10 euros

Une permanence téléphonique est assurée les mardis et mercredis de 10 h
à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors de ces horaires,
sans certitude de présence toutefois).

Pour nous rencontrer : calendrier au début de ce message,
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COORDONNÉES UTILES :

Casseurs de pub
52 rue Crillon
BP 36003
69411 Lyon cedex 06
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Paysages de France
(association qui lutte notamment contre l’affichage publicitaire
envahissant)
MNEI
5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble
Tél. & tcp. 04 76 03 23 75
http://paysagesdefrance.org/

Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P.
(diffusion d’une feuille sporadique par abonnement)
67, rue Saint-Jacques, 75005 Paris.
Tél. 01 45 79 82 44.

Les Brigades antipub (site d’actualité antipublicitaire et son forum)
www.bap.propagande.org

R.A.P. Belgique
http://www.antipub.be/
r.a.p.@antipub.be

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