RAP@Toile N° 97 – Novembre 2010

************** RAP-À-TOILE N° 97 – NOVEMBRE 2010 *****************

R.A.P.-A-TOILE a pour vocation de faire connaître les diverses approches de la lutte antipublicitaire sans pour autant adhérer à toutes les opinions et idées d’actions formulées, dont elle laisse la responsabilité à leurs auteurs.

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Les rendez-vous de R.A.P. et de la lutte antipublicitaire :

Mercredi 17 novembre – ROUEN : procès de François Vailant, déboulonneur. Plus d’info ici : http://www.deboulonneurs.org/article454.html

Samedi 20 novembre – PARIS : rendez-vous pour une action de protestation contre un panneau 4X3 bouchant totalement la rue et sa perspective, organisée par Europe Ecologie 18e.
Action symbolique contre l’agression publicitaire, et la pollution visuelle et mentale.
20 novembre à 11 heures à l’angle des rues Ramey et Custine – Paris 18e

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SOMMAIRE :
1 – CAMPAGNE : 80 000 PUBS DANS LES TRANSPORTS PARISIENS : RATPup ? – Par R.A.P. et Agir Pour l’Environnement.
2 – SONDAGE TNS SOFRES-AUSTRALIE : LES FRANÇAIS PUBLIHOBES… MAIS QUE FAIT LE GOUVERNEMENT – Par R.A.P.
3 – SANS PUB ET GRATUIT, LE SITE D’INFO OWNI.FR SE DÉVELOPPE ET SE DISTINGUE – Par RTLinfo.be
4 – SÃO PAULO … UN EXEMPLE POUR PARIS – Par R.A.P.
5 – STOCKHOLM, UN EXEMPLE POUR LE MÉTRO – Par R.A.P.
6 – MAINTIEN DE LA PUBLICITÉ SUR FRANCE TÉLÉVISION ET FRANCE INTER : LA GRANDE RECULADE – Par R.A.P.
7 – CYNISME À TOUS LES ÉTAGES ! – Par Collectif des Déboulonneurs

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1 – CAMPAGNE : 80 000 PUBS DANS LES TRANSPORTS PARISIENS : RATPup ? – Par R.A.P. et Agir Pour l’Environnement.

Contre l’agression publicitaire dans les transports en commun et notamment contre les nouveaux écrans vidéo espions. Le renouvellement de la concession de l’affichage publicitaire de la RATP, à la fin de 2010, est l’occasion pour nous, usagers quotidiens ou occasionnels des transports publics franciliens, de protester contre l’agression publicitaire qu’on nous fait subir pour quelques centimes d’euros.

Dans un métro déjà saturé de publicités, où des procédés toujours plus intrusifs et discutables (envahissants, lumineux, agressifs, énergivores, etc.) ont été régulièrement mis en œuvre, on aurait pu espérer que l’escalade publicitaire marquerait le pas. Ce d’autant plus que la publicité rapporte une part minime des recettes de la RATP [1]

Il n’en est rien : une nouvelle forme de publicité, particulièrement agressive, commence à apparaître malgré l’opposition acharnée de quelques associations depuis presque deux ans [2]. Des écrans vidéo de grandes dimensions qui viennent s’ajouter aux 80.000 affiches existantes dans le métro, dans les bus et dans la rue (abris d’autobus, bouches de métro, sur les autobus…).

Pire : si rien n’est fait dans le métro, ces dispositifs seront bientôt installés aussi dans nos paysages dans nos cadres de vie. C’est ce que nous promet déjà le syndicat professionnel des sociétés d’affichage : l’U.P.E. (Union de la publicité extérieure) qui y voit l’avenir de l’affichage en général.

Cette technique, testée actuellement dans le métro parisien, consiste en des écrans vidéos de grandes dimensions : environ 2m² dans le métro. On observe aussi déjà quelques écrans vidéos dans les rues de certaines villes françaises comme Grenoble, jusqu’à 12m².

Dans le métro et le RER, pas moins de 300 ou 400 écrans ont déjà été installés ; 1200 sont prévus à terme. Et beaucoup plus par la suite dans la rue si nous n’avons pas empêché tout cela d’ici là.

Le tableau ne saurait être complet sans vous signaler que ces panneaux – les petits, de moins de 2m² – consomment chacun autant d’électricité que trois familles françaises en moyenne (hors chauffage électrique) et qu’ils sont dotés de caméras de vidéosurveillance officiellement destinées à compter et étudier les usagers qui regardent la publicité… Ce sont donc tout simplement nos libertés individuelles qui sont en danger aujourd’hui.

Nous organisons avec l’association « Agir Pour l’Environnement » (A.P.E.) une campagne de cartes-pétitions pour réclamer, à l’occasion du renouvellement de la concession publicitaire de la RATP, qu’on en finisse avec l’agression publicitaire dans le métro et les transports en commun d’Île-de-France.

Ces prochaines semaines seront décisives et nous voulons alerter le public, le président de la RATP et les politiques, autour des revendications suivantes :

– retrait et interdiction des écrans vidéo publicitaires actuellement en cours de déploiement, mais également de tous les dispositifs publicitaires énergivores ;

– interdiction de principe de toute surveillance des usagers par les publicitaires ;

– transparence immédiate sur les contrats publicitaires, les recettes réelles et les dépenses induites par la publicité ;

– réduction immédiate de 50% du nombre de panneaux publicitaires

– lancement d’une concertation avec les usagers pour définir la place à accorder à la publicité et aux autres formes d’expression dans les transports en commun ;

– élaboration concertée de règles déontologiques concernant le contenu des messages publicitaires (films d’horreur, image de la personne humaine, publicité pour l’automobile…) avec contrôle a priori.

Cette campagne pourrait paraître très « parisienne », mais il faut comprendre que le métro parisien n’est qu’un laboratoire pour les afficheurs publicitaires. Aujourd’hui dans le métro parisien, demain partout dans les rues en France ! Il faut également savoir que l’affichage dans les transports en communs franciliens correspond à 10% du total de l’affichage français.

Ainsi, nous comptons sur vous pour envoyer ces cartes-pétitions aux trois personnes concernées et pour renvoyer le bordereau qui signale que vous avez participé à cette campagne.

Les adhérents de RAP recevront un exemplaire imprimé d’ici peu. Pour les autres, il suffit de nous en faire la demande par courriel à contact@antipub.org en indiquant votre adresse postale.

Au delà de cette campagne, prenez connaissance de notre boîte à outil contre la publicité dans le métro.

[Télécharger le document]

(1) Moins de 2% des recettes de la RATP selon les rapports financiers ; c’est à dire moins que le bénéfice enregistré par la régie au cours de l’année 2009, par exemple. Cette année-là, on aurait pu supprimer entièrement la publicité des transports sans avoir à augmenter d’un centime le prix du billet !

(2) Voir les épisodes précédents : page métro et transports et page Nouvelles technologies

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2 – SONDAGE TNS SOFRES-AUSTRALIE : LES FRANÇAIS PUBLIHOBES… MAIS QUE FAIT LE GOUVERNEMENT ? – Par R.A.P.

Comme chaque année, l’agence Australie publie un sondage fait par la TNS Sofres, sur la publicité et la société. Un peu maso, cette agence de pub ne fait que mesurer chaque année la progression de la publiphobie en France. Les résultats 2010 montrent ainsi que 80% des français on un avis négatif sur la publicité (« source d’ennui ») – contre 74% l’année dernière.

D’ailleurs, malgré le matraquage, seules 48% des personnes interrogées déclarent lui « prêter attention ».
Enfin la proportion de publiphobes déclarés atteint son niveau le plus élevé, avec 34% des Français.
Avec un tel mouvement d’opinion et un tel ras-le-bol de la population, on ne peut qu’être atterrés par l’inertie et l’inaction du gouvernement.

Au contraire, la majorité UMP enterre la suppression de la publicité sur les chaine publiques avant 20h, alors qu’elle constitue un grand succès populaire ; le gouvernement entérine un Grenelle de l’environnement en fin de compte plus permissif sur l’affichage publicitaire ; la RATP, entreprise d’Etat, lance des expérimentations publicitaires tous azimuts…

Sources : Figaro et Australie

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3 – SANS PUB ET GRATUIT, LE SITE D’INFO OWNI.FR SE DÉVELOPPE ET SE DISTINGUE – Par RTLinfo.be

Récemment associé au site WikiLeaks pour dévoiler des documents secrets sur l’Irak puis récompensé d’un prestigieux « award » américain, le jeune site d’info français owni.fr développe un média au fonctionnement original, gratuit et sans publicité, mais in fine profitable.

« Il n’y a pas de pub, pas d’abonnement, pas de contenu à vendre. Tout ce que les autres (sites de médias) font, on ne le fait pas », souligne Nicolas Voisin, directeur de la publication d’un site dont l’aspect – navigation horizontale, graphisme soigné, animations… – tranche au regard d’un site d’informations traditionnel.

Centré sur l’actualité numérique et sur « l’impact d’internet sur la société, les pouvoirs et les cultures », le contenu d’owni.fr est gratuit. Ce qui n’empêche nullement la société qui englobe le site, 22mars, de dégager de la marge, de se développer et d’employer vingt salariés à temps plein.

« Plutôt que de créer un média et de se demander ensuite comment le financer et le rendre profitable – l’indépendance est à ce prix -, on a cherché autre chose, explique Nicolas Voisin. On a d’abord créé une structure (22mars, NDLR) qui pouvait financer la création et nous octroyer l’indépendance ».
Ainsi owni.fr est aujourd’hui financé par la création de sites web, la vente d’applications, notamment pour des sites d’infos (France 24, RFI…), et par le conseil.

D’abord vitrine du travail de la société, owni.fr a vu son audience croître très vite. A tel point que le site gratuit fait désormais office de « moteur » des activités lucratives : sa notoriété draine de plus en plus de clients pour 22mars qui, en retour, gagne de l’argent aussitôt réinvesti dans owni.fr.

« Produire de l’information de qualité coûte très cher. On finance ainsi notre site en amont et en aval, explique le jeune directeur de la publication, 32 ans et guère plus âgé que ses collaborateurs (27 en moyenne). Je ne prétends pas avoir +le+ modèle (de financement), mais c’est une réponse originale au tout payant ou au tout gratuit ».
Signe que la réussite de la start up française ne passe pas inaperçu, elle a été récompensée d’un « award » par l’Online News Association (ONA) le 30 octobre à Washington.

En terme de contenu, owni.fr (pour « objet web non identifié ») ne se définit cependant pas comme un site média traditionnel, mais comme un « média social ». Les articles sont majoritairement le fait de contributeurs extérieurs et la rédaction intervient seulement lorsque un sujet n’a selon elle pas encore été traité de manière satisfaisante.
Sur le fond, la charte éditoriale est stricte : dans une rédaction sans hiérarchie – pas de « rédac-chef » – toute contribution doit recevoir l’approbation de trois personnes avant d’être mis en ligne. « Un seul n’est pas d’accord et l’article ne passe pas. C’est clair et net », assure Nicolas Voisin.

Quant aux contributeurs, ils s’engagent à ce que leur production soit sous licence « creative commons », c’est-à-dire qu’ils autorisent reproduction ou modification à condition d’être cités dans un cadre strictement non commercial.

Source

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4 – SÃO PAULO … UN EXEMPLE POUR PARIS – Par R.A.P.

Régina Monteiro, responsable de l’agence d’urbanisme de Sao Paulo et qui est l’un des artisans de la suppression de la publicité dans cette ville, était de passage à Paris le 4 novembre dernier.

RAP a organisé une rencontre avec elle pour :
– comprendre ce qui s’est passé à Sao Paulo, quels ont été les obstacles, les soutiens
– savoir ce qu’elle pense de Paris et de la France.
Cette rencontre très intéressante a été filmée et nous diffuserons l’entretien bientôt.

Nous espérons qu’elle sera de nouveau à Paris, pour qu’on puisse organiser un évenement plus public et une rencontre avec des élus parisiens, pour qu’ils en prennent de la graine.

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5 – STOCKHOLM, UN EXEMPLE POUR LE MÉTRO – Par R.A.P.

Voir en ligne

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6 – MAINTIEN DE LA PUBLICITÉ SUR FRANCE TÉLÉVISION ET FRANCE INTER : LA GRANDE RECULADE – Par R.A.P.

Les députés ont décidé majoritairement de maintenir la publicité sur l’audiovisuel public avant 20h. Le gouvernement s’en remet courageusement à la « sagesse du Parlement ». Cette décision constitue à nos yeux une formidable reculade.

C’est aussi une très grande déception pour toutes celles et ceux qui attendaient avec impatience que la promesse de N. Sarkosy, citant la main sur le coeur Edgar Morin, se réalise. Nous aurons donc à subir encore les informations du matin sur France Inter, entrelardées d’annonces insupportables pour tel système de retraite par capitalisation ou pour telle assurance bien plus privée que publique. La publicité sur France Télévision va continuer d’inonder les écrans aux heures où les enfants la regardent. Le système d’abêtissement des jeunes téléspectateurs (dessins animés débiles et tunnels publicitaires aliénants) va donc poursuivre son oeuvre anti-éducative et destructurante des esprits.
Ceci va permettre la poursuite de la mise en concurrence du service public avec les chaines privées : concurrence qui se fait au détriment de la qualité et de la vérité de l’information !

Alors que la suppression de la publicité sur l’audiovisuel public après 20h constitue un véritable succès populaire (76% de satisfaits d’après la TNS Sofres), l’initiative des députés UMP, bien à l’écoute des divers lobbies publicitaires (comme on a pu le constaté lors de l’examen de la loi Grenelle 2), vient complètement à contretemps de l’opinion. En effet, un récent sondage a montré que la publiphobie n’a jamais été aussi importante en France.

La réforme de l’audiovisuel public aura décidément un goût bien amer :
– la dérive autoritaire que représente la reprise en main par le Président de la République, qui nomme directement les responsables des chaînes
– les progrès attendus sur la réduction de la nuisance et de la dépendance publicitaire sont battus en brèche.
Le modeste recul de la publicité après 20h ne serait donc que les miettes pour faire avaler une grosse couleuvre.

Source

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7 – CYNISME À TOUS LES ÉTAGES ! – Par Collectif des Déboulonneurs

Ce jour, Mme Kosciusko-Morizet est nommée au ministère de l’Environnement. Quel impact pour la fin du processus du Grenelle ? Ravalement de façade à coloration verdâtre ou véritable reprise en main face aux lobbies ? Faut-il voir dans ce choix une mise en pratique des dernières déclarations présidentielles estimant que « l’environnement ça commence à bien faire » ? Nous serons vite fixés.

Concernant l’affichage publicitaire, la réforme catastrophique mise en œuvre lors du Grenelle II ne sera bien évidemment pas modifiée par ce jeu de chaises musicales au gouvernement. En effet, les décrets d’application sont déjà écrits et sont en cours de correction chez les afficheurs. Le processus de concertation tant vanté par M. Borloo et Mme Jouanno est une fois de plus mis à mal. Alors que les associations attendent depuis plusieurs semaines, les professionnels de l’affichage reçus plusieurs fois au ministère peuvent tranquillement élaborer un texte à leur convenance.

Nous avons pu avoir accès à une version préliminaire de ces documents [1]. Dans la droite ligne du texte voté au parlement, tout est fait pour faciliter l’implantation de nouveaux dispositifs. Rien n’est prévu pour encadrer les nouvelles technologies ou limiter les publicités sur bâches géantes. Le maire est laissé seul face aux afficheurs. M. Dottelonde (délégué général de l’UPE) peut ainsi se réjouir dans la presse que ces fameux décrets vont permettre de stabiliser le cadre juridique et permettre le déploiement massif d’écrans publicitaires dans l’espace public [2].Cynisme !

Seule miette laissée aux associations demandant une réduction de la taille des publicités, le format maximal autorisé sera désormais de 12 m² (au lieu de 16 actuellement). Oui, nous ne rêvons pas, encore une fois il s’agit d’entériner dans les textes l’état de la situation actuelle. Les fameux dispositifs 4×3 font justement… 12 m². Cynisme !
Espérons au moins que Mme Kosciusko-Morizet aura la décence de ne pas mettre ce point en avant pour justifier d’une action positive dans la lutte contre la pollution visuelle engendré par l’affichage publicitaire. Initiatrice de la réforme de la loi sur la publicité extérieure juste avant d’être « déplacée » à l’économie numérique, elle avait eu plusieurs déclarations fortes contre les pratiques des professionnels de ce secteur. Alors, Madame la Ministre, cynisme ou sincérité ?

PS : Sur le même thème, voir le communiqué de Paysages de France

Notes
[1] texte disponible auprès des services juridiques de JC Decaux ainsi qu’à l’UPE
[2] Les Echos – 26 septembre 2010, Le Monde – 28 septembre 2010, Mediapart – 30 octobre 2010

Source

***************INFORMATIONS DIVERSES***************

Toutes les informations que vous venez de lire sont publiques, nous vous invitons à les transmettre à toute personne susceptible d’être intéressée : faites circuler !

Pour tout renseignement (envoi d’un exemplaire de l’Antipublicitaire, notre publication papier, adhésion, etc.) merci de prendre contact avec :

R.A.P. (Résistance à l’agression publicitaire)
La Teinturerie 24, rue de la Chine 75020 Paris
tél. : 01 43 66 02 04 (tcp. : 01 43 66 03 10)

site internet : www.antipub.org

Adhésion : 25 euros
Adhésion petit budget : 10 euros

Une permanence téléphonique est assurée les mardis et mercredis de 10 h
à 13 h (on pourra également nous joindre en dehors de ces horaires,
sans certitude de présence toutefois).

Pour nous rencontrer : calendrier au début de ce message,
renseignements supplémentaires à contact à antipub.org

COORDONNÉES UTILES :

Casseurs de pub
11, place Croix-Pâquet 69001 Lyon
Tél. 04 72 00 09 82 – Tcp. 04 77 41 18 16
http://www.casseursdepub.org

Paysages de France
(association qui lutte notamment contre l’affichage publicitaire
envahissant)
MNEI
5, place Bir-Hakeim, 38000 Grenoble
Tél. & tcp. 04 76 03 23 75
http://paysagesdefrance.org/

Le Publiphobe, association concurrente de R.A.P.
(diffusion d’une feuille sporadique par abonnement)
67, rue Saint-Jacques, 75005 Paris.
Tél. 01 45 79 82 44.

Les Brigades antipub (site d’actualité antipublicitaire et son forum)
www.bap.propagande.org

R.A.P. Belgique
http://www.antipub.be/
r.a.p.@antipub.be

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