Adresses mails jetables
Un des moyens de se protéger du spam et de faire en sorte de ne pas donner notre adresse adresse mail à des sites et sociétés en qui on ne fait pas confiance pour qu’elles ne le partagent pas après. Une façon simple de faire cela est d’utiliser des adresses mails jetables.
De nombreux sites proposent à n’importe qui de créer une adresse mail jetable gratuitement, mais il faut faire attention car celle ci sont accessible par n’importe qui. D’autres internautes pourraient alors être amenés à consulter le contenu de vos mails, faites attention à ne pas recevoir d’informations trop personnelles dessus et à supprimer le mail une fois lu quand c’est possible (il sera supprimé tout seul au bout d’un certain temps dans tous les cas).
Voici quatre services permettant d’avoir des adresses mails jetables :
Certains sites bloquent l’usage d’adresse mail jetable, à vous de chercher une boite mail avec un domaine non bloqué sur ces sites. Vous pouvez retrouver une liste plus importantes de servie d’adresses mails jetables sur ce billet de blog.
Signaler le spam
Si jamais vous recevez quand même des spams, il est possible de les signaler pour aider les logiciels de filtre anti-spam et l’assigner à l’autorité publique ou au professionnel qui saura le mieux prendre l’action qui s’impose pour lutter contre le spam signalé.
Signal Spam propose de faire cela et met à disposition des plugins pour votre navigateur ou logiciel de messagerie pour faciliter leurs signalements.
Ce que dit la loi
Le principe introduit par la directive européenne a été transposé en France par la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique et figure désormais à l’article L.34-525 du code des postes et des communications électroniques, repris à l’article L.121-20-526 du code de la consommation :
« Est interdite la prospection directe au moyen d’un automate d’appel, d’un télécopieur ou d’un courrier électronique utilisant, sous quelque forme que ce soit, les coordonnées d’une personne physique qui n’a pas exprimé son consentement préalable à recevoir des prospections directes par ce moyen. »
La Cnil indique qu’un formulaire doit demander le consentement d’une personne à l’envoi de messages commerciaux à son adresse ; la case correspondante ne doit pas être pré-cochée. Même si le message est envoyé de manière légale, le courrier de prospection doit proposer au destinataire un moyen simple de refuser toute utilisation ultérieure de ses coordonnées. La formation contentieuse de la Commission a prononcé une sanction pécuniaire de 20 000 € le 12 janvier 2012, à l’encontre d’une société qui utilisait les numéros de téléphone des internautes, contenus dans des petites annonces diffusées en ligne. La délibération relève 4 manquements à la Loi informatique et liberté commis par la société D.S.E. France : absence de consentement des prospects ; absence des mentions légales relatives à l’identité du responsable de la collecte et de ses finalités ; absence des mentions légales relatives au droit d’opposition, d’accès ou de rectification de la collecte ; absence de prise en compte des plaintes adressées par les prospects aux responsables de la société D.S.E. France.
La récupération des adresses électroniques (sur le web, sur des forums de discussion) de manière automatique est elle-même interdite. L’article 226-18-1 du code pénal, introduit par une loi du 6 août 2004, punit de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende un « traitement de données à caractère personnel concernant une personne physique malgré l’opposition de cette personne, lorsque ce traitement répond à des fins de prospection, notamment commerciale ». Même pour des faits antérieurs à la loi du 6 août 2004, la cour de cassation avait déjà confirmé l’interdiction d’utiliser des robots collecteurs d’adresses électroniques en se basant sur l’article 226-18 du code pénal, qui réprime « le fait de collecter des données par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite, ou de procéder à un traitement d’informations nominatives malgré l’opposition de la personne ».
Source : Wikipedia CC BY-SA 3.0