La réussite de cette journée marque le point de départ d’une campagne de résistance collective contre l’invasion de ces dispositifs, qui vise à s’inscrire dans la durée. Dans cette perspective, a été lancée une pétition pour demander à la SNCF d’interdire les écrans de ses gares, lieux de paroxysme de la fuite en avant en la matière.

 Ils étaient 170, ce samedi, à avoir répondu à l’appel STOP PUB VIDÉO dans 14 villes en France. Ces citoyens, munis de pinceaux et d’affiches se sont appropriés 130 écrans numériques dans les espaces publics. Ils se sont vus affublés de grandes affiches et d’inscription avec le slogan “Stop pub vidéo” [1].

Cette mobilisation était organisée dans le cadre d’une campagne nationale de Résistance à l’Agression Publicitaire et soutenue par 8 associations [2], des actions ont également eu lieu dans 14 autres villes (Lille, Lyon, Montpellier, Mulhouse, Paris, Rennes, Rouen, Saint-Quentin–en–Yvelines, Saint-Étienne, Tarbes, Tours et Troyes). À cette occasion, une pétition adressée à Guillaume Pepy, PDG de la SNCF et à Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, réclame l’interdiction des écrans vidéos dans les gares SNCF. [3]

Thomas Bourgenot, porte parole de Résistance à l’agression publicitaire  explique « Ces écrans agressent notre cerveau reptilien, ils peuvent nous surveiller et nous analyser avec leurs caméras, et ils gaspillent inutilement de l’énergie. Les gares sont occupées par les annonceurs, la SNCF doit les rendre aux usagers. Nous demandons au gouvernement de stopper leur prolifération.» [4].

[3] https://petition.antipub.org/petition/5/
[4] https://stop-pub.video/pourquoi/