Dans les établissements recevant du public, le code de l’environnement ne s’applique pas puisque ce dernier ne se préoccupe que de publicité extérieure. Ainsi, seul le règlement intérieur de ces établissements peut réguler la présence publicitaire.
Dans les cafés, on trouve les marques et les publicités un peu partout :
– sur les sets de table ;
– sous le verre de la table ;
– en sous bock ;
– sur les parasols ;
– sur les chaises ;
– dans les toilettes ;
– sur les affiches des vitrines ou directement à l’intérieur (loteries, tabac, boissons alcooliques, etc.) ;
– sur les emballages des chocolats qui accompagnent le café ;
– sur les écrans de télévision ou à la radio diffusée dans ces lieux.
Dans les autres commerces, on trouve la publicité sous formes diverses :
– emballage du pain, chez le boulanger ;
– télévisions et écrans « intelligents » (avec capteurs) ;
– affichage ;
– annonces sonores ;
– opérations commerciales ;
– don de sacs à l’effigie du commerce.
À la poste et dans les rames de métro, de train ou dans les bus, on trouve également des écrans de télévision, qui n’accueillent pas encore de publicité, mais y sont vraisemblablement destinés, à l’instar de Berlin ou Tokyo.
Dans le réseau du métro parisien, puis dans les gares SNCF sont apparus des écrans vidéo publicitaires de 2 m², supportant de la publicité animée et lumineuse. Ces écrans consomment autant d’électricité que 7 personnes pour leurs besoins quotidiens (hors chauffage électrique). À l’origine, ils étaient équipés de caméras / capteurs d’audience, visant à surveiller les comportement des passants, à des fins publicitaires. Ces capteurs sont capables de reconnaître le sexe, l’âge et de suivre le regard (oculométrie) des voyageurs. Ces capteurs ont été désactivés, suite à la mobilisation des associations, mais les afficheurs ne désespèrent pas de les activer une fois le public habitué aux écrans.