Communiqué de presse du 20 septembre 2007
Le projet de RLP, qui doit être adopté le 27 septembre par le groupe de travail sur la publicité, présente d’importants reculs liés à la signature sans concertation du contrat avec l’entreprise JCDecaux, faisant dépendre le projet « Vélib » d’un surcroît de publicité. Les associations dénoncent notamment le projet de généraliser le défilement des dispositifs et l’augmentation résultante du nombre de publicités (jusqu’à plus de 220%).
Le contre-exemple de Paris pourrait alors servir de vitrine publicitaire et de référence nationale et mondiale aux afficheurs, pour encore davantage de pression publicitaire et aux dépens de la société civile. Instrumentaliser un projet utile comme les vélos en libre-service est particulièrement grave pour la société et l’environnement.
Les associations demandent à Bertrand Delanoë et à la majorité municipale parisienne de renoncer à revoir ainsi à la baisse le projet de R.L.P. et à ouvrir des pourparlers avec l’afficheur JCDecaux pour qu’il renonce à un certain nombre des nouveaux dispositifs et procédés publicitaires prévus.
Nous demandons à la mairie de Paris, par décision officielle à prendre avant la réunion du 27 septembre :
– L’interdiction des panneaux défilants et lumineux ;
– Le respect de ses engagements de ramener le nombre d’obstacles urbains de 8 m² à 200 ;
– La séparation des marchés publicitaires et des vélos en libre-service.
Associations signataires :
Résistance à l’agression publicitaire (R.A.P.), CLCV Paris, Plate-forme des comités parisiens d’habitants et de participation à la vie de la Cité, Paysages de France, La vélorution, Action consommation, Agir pour l’environnement.