Retour à La publicité dans les boîtes aux lettres

Ce que l’on subit

Les prospectus publicitaires en question

roootif31 kg par an !

Les prospectus publicitaires dans les boîtes aux lettres ont représenté en 2009 près de 850 000 tonnes de papier, soit environ l’équivalent de 14 millions d’arbres (la moitié de la forêt de Fontainebleau). Ceci représente en moyenne 31 kg par an et par boîte aux lettres, ou 13 kg par habitant1.

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas

Ces 850 000 tonnes de papier vont souvent directement de la boîte aux lettres à la poubelle et sont recyclés dans le meilleur des cas ; mais une grande partie part aussi à l’incinérateur, produisant des dioxines toxiques puisque ces prospectus sont généralement en papier glacé, voire plastifié. Le retraitement est à la charge des communautés, donc, in fine, à la charge du contribuable. Le coût de traitement de ces déchets représente pour les collectivités une charge de 110 millions d’euros par an2. S’il existe bien une écotaxe dont doivent s’acquitter les professionnels du secteur, cette dernière ne couvre que 38% du coût de retraitement.

La publicité est payée par le consommateur

En 2014, les imprimés sans adresses représentaient près de trois milliards d’euros de dépenses publicitaires, répercutées dans le prix du produit, soit, pour chaque français, environ 45 € par an3, à rajouter aux coûts du retraitement. La communication par prospectus non adressé coûte donc aussi bien à l’environnement qu’au citoyen.

Deux acteurs principaux se disputent le marché : Adrexo et Mediapost, filiale du groupe La Poste, mais certains petits magasins, restaurants, plombiers, serruriers ou autres procèdent eux-mêmes à la distribution.