Pollution mentale : Expression utilisée pour mettre en lumière la surcharge cognitive résultant de la surabondance d’informations, notamment publicitaires. Cette notion met en lumière le fait que – surtout dans les milieux urbains, mais désormais aussi sur Internet – nous vivons dans des milieux où notre attention est tout le temps sollicitée. En 2018, le cerveau traiterait selon Nolwenn Le Jannic 5 fois plus d’informations qu’il y a 25 ans. Même si nous n’en avons pas toujours conscience, cela constitue un « bruit de fond » constant qui induit une grande fatigue chez les personnes, ainsi qu’une baisse de l’attention sur les activités concrètes que nous en sommes en train de pratiquer. Par exemple, la multiplication des écrans numériques en bordure de route peut détourner l’attention des automobilistes et augmenter le risque d’accidents.
Voir aussi: publicité agressive
Pour aller plus loin : Le Jannic, Nolwenn, « Penser plus rapidement: quels bénéfices? » in Le monde l’intelligence, n° 39, novembre-décembre 2014, p. 17